L’affaire Boko Haram : Quel message à transmettre au monde ?

17 mai 2014

L’affaire Boko Haram : Quel message à transmettre au monde ?

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« Boko Haram est une menace majeure pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et maintenant de l’Afrique centrale. […] La menace est grave, dangereuse, pour la région, l’Afrique et donc pour l’Europe », a martelé le chef de l’État français François Hollande au cours de la conférence de presse, à laquelle participaient les présidents nigérian Goodluck Jonathan, camerounais Paul Biya, nigérien Mahmadou Issoufou, béninois Boni Yayi et tchadien Idriss Deby. Des représentants de l’Union européenne, du Royaume-Uni et des États-Unis ont également participé aux réunions.

Le rapt des lycéennes ont jetté une lumière crue sur la violence d’un groupe islamiste armé dont les attaques sanglantes ont fait des milliers de morts, mais aussi sur la violence de l’armée nigériane et incurie gouvernementale, pointées du doigt par les plus proches alliés du Nigeria, Américains en tête.

Washington, qui a classé en novembre 2013 Boko Haram sur la liste des « organisations terroristes étrangères », et qui a mobilisé hommes et équipements pour aider à retrouver les lycéennes, a fustigé jeudi « la lenteur tragique et inacceptable » de la réponse du gouvernement nigérian face à la crise.

De fait, le président Goodluck Jonathan ne s’est ému du sort des jeunes filles que plus de 15 jours après leur enlèvement. Et la veille de sa venue à Paris, s’exposant à de nouvelles critiques internationales, il a annulé une visite annoncée à Chibok, la localité de l’Etat de Borno (nord-est) où s’est produit l’enlèvement.

 Plan d’action globale

Un plan d’action globale et régionale a été mis en place à court, moyen et long terme. Les différents États participant au mini-sommet ont notamment décidé de mutualiser leurs moyens de renseignement et leurs capacités opérationnelles.

Selon les conclusions finales du sommet, les différents chefs d’État présents ont décidé de cinq mesures immédiates : procéder à des patrouilles coordonnées, mettre en place un système de partage du renseignement, mettre en place des mécanismes d’échanges d’information sur les trafics d’armes et renforcer les mesures de sécurisation des stocks des armées, mettre en place des mécanismes de surveillance des frontières et créer une cellule de fusion du renseignement.

 Mais en dehors de ce qui se passe dans cette affaire, la question qui s’impose est la suivante : Quel message nous est-il transmis ?  Cette organisation purement terroriste ne constitue-t-elle pas un prétexte pour les étrangers à envahir le pays africain dans le but de mettre fin au terrorisme ? Nul ne peut nier que cette affaire terroriste n’est qu’une transmission d’une mauvaise image de l’islam. Mais je pense que l’affaire a d’autres arrière-fond et ne s’arrête pas seulement sur le rapt de 200 filles innocentes et les obliger à convertir en Islam.

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Commentaires

Mengue Agnes
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C'est un message de fermeté efface aux djihadistes tueurs sans états d'âme de Boko Haram. C'est une synergie des forces pour combattre ces tueurs fou.