Mondial : la main-d’oeuvre paye un lourd tribut au Qatar

2 mai 2014

Mondial : la main-d’oeuvre paye un lourd tribut au Qatar

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Le Qatar affronte de fortes pressions pour protéger les ouvriers travaillant dans les établissements de la Coupe 2022  suite à la hausse du taux de mortalité des ouvriers. Selon The Guardian, les ouvriers travaillent dans des conditions inhumaines. Un ouvrier peut trouver la mort chaque jour. Ce qui devrait pousser les pays du Golfe à améliorer le sort du 1,4 million de travailleurs asiatiques appelés à bâtir les infrastructures du Mondial 2022.

« Ils vivent d’aumônes« , dans l’impossibilité de rentrer chez eux bien qu’ils aient payé leur billet de retour, faute de passeport et d’autorisation de sortie, a expliqué la directrice des affaires mondiales, Audrey Gaughran, qui venait d’appeler lors de cette conférence le Qatar à prendre des mesures « concrètes » contre les abus en ce domaine sur son territoire. Audrey Gaughran reconnaît cependant « l’ouverture d’esprit » du gouvernement et les mesures prises par les autorités et le comité local d’organisation du Mondial-2022 pour freiner les abus.

Les conditions de travail des ouvriers au Qatar continuent d’inquiéter les ONG. Selon un rapport du comité de coordination népalais Pravasi, plus de 400 migrants népalais sont morts sur des chantiers qataris, alors que le pays se prépare à accueillir le Mondial de 2022.

Un tel chiffre pose également la question de savoir combien de travailleurs immigrés sont morts sur les chantiers depuis que le Qatar a été désigné, en 2010, comme pays hôte de cette compétition internationale. Ainsi que le souligne le quotidien britannique The Guardian, les Népalais représentent 20 % de la main-d’œuvre immigrée dans ce pays.

Lundi, l’Agence France-Presse (AFP) a appris auprès de l’ambassade d’Inde que 450 immigrés indiens travaillant au Qatar étaient morts en 2012-2013. Les autorités indiennes n’ont pas précisé combien avaient trouvé la mort sur les chantiers de la Coupe du Monde.

 

 

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