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La femme est-elle un mystère ?

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A tous les hommes qui ne cessent jamais de se plaindre de ne pas comprendre la femme, je vous invite à lire cette chanson de Kerry James.  Une fois que vous l’avez lue, merci de me dire quel est votre point de vue et à qui la faute de cette incompréhension dans le couple ?

 

[1er couplet : Kery James]
Derrière chaque homme y’a une femme
Tout comme derrière chaque « je t’aime » devrait y avoir une flamme
Nos villes sont pleines de reines sans roi
A qui on fait subir des peines sans droit
On ne sait vivre avec, mais peux-tu vivre sans Elle ?
Sombre comme une rose sans couleur ou un oiseau sans aile
On y comprend rien, même en changeant d’angle de vu
Le Mystère féminin serait-il notre mystère le plus connu ?
Il est facile de séduire et de rendre une femme amoureuse
Mais comment se conduire quand tu veux rendre une femme heureuse ?
Des mots sans pensée, et des rancunes innavouées
La Femme a ses raisons du coeur qu’on ne saisit jamais

[Refrain : Imany]
You will never know
I will never show
What I feel
What I need from you, no !
You will never know
I will never show
What I feel
What I need from you

[2ème couplet : Kery James]
On leur donne si peu mais on attend tout d’elles
Alors notre vie à deux aboutit souvent à un duel
On rêve de ne faire qu’un, mais la question c’est « Lequel ? »
Depuis quand l’égoïsme peut se conjuguer au pluriel ?
La Femme est surprenante, même son silence est un cri
En plus de l’écouter on devrait deviner ses non-dits
Doucement nous séparer comme les sentiments et l’esprit
Et au fond nous somme liés, j’dirai comme le Jour et la Nuit
Nous sommes condamnés à accepter les compromis
Même si c’est se contenter de la moitié de se qu’on s’est promis
Loin de l’insouscience et de l’ignorance des premiers jours
Sur les routes de la différence on peut encore croiser l’amour

Le Mystère féminin


Ferdinand de Lesseps en 1845 et Sississeps en 2014

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Le président égyptien al-Sissi a annoncé un vaste chantier visant à doubler les capacités de cette voie d’eau stratégique et d’en augmenter les recettes. Sur les traces de Nasser, le projet sera conduit par l’armée.

Cent quarante-cinq ans après l’inauguration de l’ouvrage de Ferdinand de Lesseps en présence de l’impératrice Eugénie, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a annoncé mardi le creusement d’un second canal de Suez. Le chef de l’État, flanqué du président de l’Autorité du canal, Mohab Mamich, avait pour la circonstance convoqué la presse à Ismaïlia, le port situé à mi-chemin entre Méditerranée et mer Rouge. L’objectif de ce chantier qui, selon Mohab Mamich, coûtera 4 milliards de dollars (3 milliards d’euros) est de doubler le trafic de cette voie d’eau stratégique.

VASTE PROJET D’EXPANSION

Le responsable a indiqué que le coût du creusement de l’ouvrage avoisinerait les 4 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros) et que les travaux pourraient être achevés en cinq ans. Mohab Mamich a également précisé que le projet de nouveau canal prévoyait un nouveau creusement sur 35 km, complété par 37 km d’« expansion et d’approfondissement », laissant entendre que le canal actuel, long de 163 km au total, pourrait être élargi.

Vieux de cent quarante-cinq ans, le canal de Suez, qui relie la mer Rouge à la Méditerranée, rapporte environ 5 milliards de dollars (3,75 milliards d’euros) par an à l’Egypte, ce qui en fait une source vitale de devises pour le pays alors que le tourisme et l’investissement étranger restent plombés par les suites de la révolution de 2011.

Le nouveau canal, principal volet d’un vaste projet d’expansion du port et des installations commerciales de Suez, pourrait permettre d’améliorer l’image de l’Egypte auprès des entreprises étrangères et d’en faire un pôle commercial de premier plan.

Bref historique du Canal de Suez

1854

13 juillet

Abbas Hilmi Ier est assassiné. Mohammad Sa’id Pacha monte sur le trône d’Egypte.

Le 13 juillet 1854, Abbas Ier Hilmi est assassiné par deux esclaves. Son oncle, Mohammad Sa’id Pacha, prend alors le pouvoir. Il tente de moderniser l’Egypte en la dotant de nouvelles infrastructures. Il fonde la banque d’Egypte et autorise Ferdinand de Lesseps à construire le canal de Suez en 1859. Il participe à la guerre de Crimée en s’alliant à l’Empire ottoman. A sa mort, son neveu Ismail monte sur le trône.

1854

30 novembre

La concession du canal de Suez est cédée à Ferdinand de Lesseps

Alors vice-roi d’Égypte, Saïd Pacha accorde à Ferdinand de Lesseps une concession de 99 ans, lui permettant de percer l’isthme de Suez. Le Français envisage en effet de créer une route maritime entre la Méditerranée et la Mer Rouge. Il est prévu qu’à la fin de la concession, le canal devienne propriété de l’Égypte. Pour superviser le chantier et gérer les fonds, de Lesseps créera la Compagnie universelle du canal maritime de Suez. Même si le projet se heurtera aux désaccords britanniques, il sera mené à son terme, en 1869, après dix ans de travaux.

1859

25 avril

Début des travaux du canal de Suez

Trois ans après la fondation de la Compagnie Universelle du canal maritime de Suez par l’entrepreneur français Ferdinand de Lesseps, les travaux débutent au Canal de Suez (Egypte). Le chantier a le don d’agacer le pacha Mohammad Sa’id, contrarié par l’influence qu’ont les européens sur la vie politique égyptienne. Il faudra dix ans pour construire ce gigantesque ouvrage long de 193,3 km, large de 280 m à 345 m et profond de 22,5 m.

1869

17 novembre

Ouverture du canal de Suez

Le canal de Suez, réalisé par la compagnie de Ferdinand de Lesseps, est inauguré en présence de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l’empereur d’Autriche François-Joseph. Il mesure 162 kilomètres de long, 54 mètres de large et 8 mètres de profondeur. Il relie la mer Rouge à la mer Méditerranée et permet à Londres de rallier Bombay sans contourner le continent africain. Aussi, les Britanniques prendront le contrôle du canal et le conserveront jusqu’à la nationalisation imposée par Nasser en 1956.

1888

29 octobre

Internationalisation du canal de Suez

Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l’Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.

1906

3 mai

Incident d’Aqaba

C’est le 3 mai 1906 qu’est survenu l’incident d’Aqaba, crise diplomatique opposant l’Empire ottoman à la Grande-Bretagne dans le nord-ouest de l’actuelle Arabie Saoudite. Les Britanniques considéraient que le tracé du chemin de fer du Hedjaz souhaité par les Ottomans constituait une menace sur l’Égypte et le canal de Suez. La menace d’un conflit naval fit finalement céder les Ottomans.

1915

28 janvier

Première offensive de Suez

Les combats de la Première Guerre mondiale s’installent sur le front égyptien. Le 28 janvier 1915, la 4e armée ottomane, menée par Djemal Pacha, lance l’assaut sur les troupes britanniques, établies en Égypte. Leur objectif est de prendre le contrôle du stratégique canal de Suez. Les Britanniques du major général Sir John Maxwell repoussent cette offensive et obligent les forces ottomanes à se replier le 3 février après leur avoir infligé de lourdes pertes humaines.

1915

19 février

Début de la bataille des Dardanelles

Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, l’Empire britannique et ses alliés s’inquiètent de la progression ottomane vers l’Afrique, via l’Égypte et le canal de Suez, qui pourrait provoquer la révolte dans les colonies de l’Entente. Churchill décide donc d’une offensive navale et terrestre sur le détroit du Bosphore visant à isoler puis assiéger Constantinople. Présenté en 1914 et contesté au sein de l’Entente, le plan est mis en œuvre le 19 février 1915. Cette offensive est aussi appelée bataille de Gallipoli.

1942

24 octobre

Seconde bataille d’El Alamein

La seconde bataille d’El Alamein a opposé les Britanniques et les Allemands en 1942. Ces derniers menaçaient Alexandrie et le canal de Suez, et leur victoire leur aurait permis de s’emparer d’une partie de l’Empire britannique. L’officier allemand Rommel, dit le « renard du désert », a joué un grand rôle dans cet affrontement. Les Britanniques ont été conduits à la victoire par un coup de force de Montgomery qui dirigeait la 8e armée. La victoire des Britanniques annonce une série d’offensives et le début des défaites allemandes.

1956

26 juillet

Nasser nationalise le Canal de Suez

En visite à Alexandrie pour célébrer le cinquième anniversaire de la révolution, le président égyptien Gamal Abdel Nasser, annonce son intention de nationaliser le canal de Suez et de geler tous les avoirs de la Compagnie universelle du canal de Suez. Sa décision survient après le refus de la Grande-Bretagne et des États-Unis de participer au financement de la construction du barrage d’Assouan. La réaction du « Raïs » provoque une crise internationale car la France et l’Angleterre perçoivent des droits de péage sur cette voie maritime qui relie la Méditerranée à la mer Rouge. La riposte viendra d’abord d’Israël qui attaquera l’Égypte le 29 octobre, puis de la France et du Royaume-Uni qui enverront des troupes. L’ONU mettra fin au conflit en obtenant le retrait des troupes occidentales des rives du canal. Nasser ressortira grandi de cette crise politique.
 

1956

31 octobre

Intervention Franco-britannique contre l’Egypte

Les Anglais et les français occupent la zone du canal du Suez mécontents de la décision du chef d’état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (26 juillet 1956). La Grande-Bretagne et la France attaquent donc l’Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Déjà Israël avait envahi le Sinaï dès le 29 octobre. Le conflit prendra fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l’URSS.


Egypte : écrasante et prévisible victoire du maréchal Sissi

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Abdel Fattah Al-Sissi a, comme cela était attendu, très largement remporté l’élection présidentielle qui s’est étalée sur les trois derniers jours en Egypte.

Selon des résultats provisoires diffusés hier, il a recueilli près de 97 % des suffrages exprimés (23,38 millions de votes) alors que les opérations de dépouillement étaient quasiment terminées. Le candidat de gauche Hamdine Sabahi, son unique adversaire, obtiendrait 3 % (735 285 votes) et les bulletins nuls représenteraient 3,7 %.

Al-Sissi n’était confronté qu’à un unique et pâle adversaire à la présidentielle, le leader de la gauche Hamdine Sabahi.

A l’issue des deux jours de l’élection, la participation était estimée à 37 %, loin des 51,8 % de l’élection en 2012 de Morsi. Ce qui a conduit à l’annonce de prolonger de 24 heures un scrutin initialement prévu sur deux jours, « pour permettre au plus grand nombre de voter », selon la commission électorale issue du gouvernement. Invoquant la « chaleur » qui aurait dissuadé nombre d’électeurs de se rendre aux urnes, elle a déclenché les critiques et les sarcasmes des organisations de défense des droits de l’homme.

Pour certains, Al-Sissi représente tout ce dont nous avons besoin. La stabilité économique et surtout la sécurité. Présenté comme le sauveur de la nation qui pourra remettre à flot l’économie, éradiquer le terrorisme et faire revenir les touristes, Al-Sissi entretient un culte de la personnalité. Tandis que pour d’autres, il ne représente qu’un pas en arrière vers l’état militaire et la répression des jeunes activistes.

Pour le politologue Gamal Abdel Gawad, « l’Egypte est aujourd’hui à un carrefour: achever la révolte de 2011 » dont le slogan était « pain, dignité humaine et justice sociale » ou « se tourner vers plus de stabilité« .

Dans un pays à l’économie exsangue, Sissi incarne pour une importante partie de la population hostile aux islamistes l’homme à poigne qui fera revenir stabilité, touristes et investisseurs dans un pays qui a tant souffert lors de ces trois dernières années de problèmes de sécurité et de la fuite des investissements étrangers à part les attaques terroristes et les peurs provenants des frontières bilatérales du pays avec la Libyie et celles avec Israel.

Entre des pros et des anti-Sissi, que nous laissions le dernier mot aux jours suivants.


Aujourd’hui, l’Egypte à l’aube d’une présidentielle décisive pour son avenir

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Les Égyptiens sont appelés à voter lundi et mardi pour une élection présidentielle que l’ancien chef de l’armée Abdel Fattah al-Sissi, pourfendeur des islamistes, est presque assuré de remporter dans un pays réclamant avant tout un retour au calme.

Il faut dire que son unique rival, le leader de la gauche Hamdeen Sabbahi, fait bien pâle figure malgré une campagne très active sur le terrain, et n’est guère en mesure d’empocher un nombre significatif de voix, selon les experts et diplomates unanimes. Certains le considèrent comme un faire-valoir, au mieux résigné, au pire consentant, pour une élection jouée d’avance.

Pour une majorité d’Egyptiens, M. Sissi est l’homme à poigne qui ramènera la stabilité après les trois années de «chaos» et de crise économique ayant suivi la révolte populaire de 2011 contre Hosni Moubarak.

Mais pour ses détracteurs, l’armée confirmera avec son élection qu’elle a repris en main le pays après avoir laissé M. Morsi et les islamistes se brûler les ailes pendant un an d’exercice éphémère du pouvoir.

Dans des entretiens sur les chaînes de télévision, M. Sissi martèle que l’heure n’est plus aux manifestations mais à la stabilité. Et que celle-ci ne reviendra qu’avec l’éradication des «terroristes», comme le gouvernement intérimaire et les médias appellent depuis plusieurs mois les Frères musulmans.

En deux jours de scrutin lundi et mardi, 53 millions d’électeurs sont appelés aux urnes.


94,5% des voix des Egyptiens à l’étranger au présidentiable Sissi

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L’ex-chef de l’armée égyptienne et candidat à la présidentielle Abdel Fattah al-Sissi a obtenu 94,5 % des voix, lors des élections organisées pour les Egyptiens de l’étranger, a annoncé le comité électoral mercredi 21 mai.

M. Sissi, extrêmement populaire depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en juillet, est largement donné gagnant du scrutin présidentiel des 26 et 27 mai.

A l’étranger, sur 318 033 Egyptiens qui se sont rendus aux urnes  296 628 ont voté pour l’ex-maréchal. Le scrutin a été organisé dans 124 pays entre le 15 et le 19 mai.

L’unique rival de M. Sissi, le leader de gauche Hamdeen Sabbahi, a obtenu 17 207 voix.

Les partisans de M. Sissi estiment qu’il est l’homme fort dont l’Egypte a besoin pour restaurer la sécurité et raviver la conjoncture économique après trois années de bouleversements politiques depuis la révolution qui a renversé Hosni Moubarak début 2011.

Mais, selon ses opposants, le risque est élevé d’un retour aux méthodes autoritaires en vigueur sous les trente années de pouvoir de Moubarak.


Guerre de la 4ème génération : le chaos créateur

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De nos jours, nous entendons parler de la guerre de 4ème génération. Alors, qu’entendons-nous par ce terme ?

Depuis que les Américains se sont enfoncés dans la guerre en Afghanistan et en Irak, les stratèges américains ont proposé la théorie de la guerre de quatrième génération pour réaliser les objectifs des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient.

Dans ce nouveau modèle de la guerre, il ne s’agit plus pour autant la domination physique sur les forces ennemies, mais d’attaquer l’esprit des centres décisionnels auprès d’un groupe ennemi. Pour réaliser ce but, il faut briser la volonté politique de son adversaire. Dans la logique de la guerre de troisième génération, le but principal est d’envahir le territoire ennemi et de faire une emprise sur ses ressources. Mais la guerre de quatrième génération vise le régime politique de l’Etat adversaire et tente de le changer.

Dans une guerre de troisième génération, comme celle qui se déclencha entre les Etats-Unis et les Vietnamiens, les habitants du pays attaqué peuvent s’unir pour défendre leur patrie. Mais dans la théorie de la guerre de quatrième génération, il faut essayer de créer un écart entre le régime adversaire et sa population, afin de préparer le terrain à un changement du régime à l’intérieur du pays adversaire. Cela dit, le but de ce nouveau type de guerre est de viser la population du pays ennemi.

Contrairement à la logique dominante des guerres classiques, dans ce nouveau modèle, il faut surtout favoriser la guerre asymétrique, en y impliquant de plus en plus la population civile. Cela passera par l’affaiblissement de l’autorité du régime politique sur ses citoyens, de sorte que le terrain devienne propice à un face-à -face entre le pouvoir et la population pour faire éclater l’Etat ennemi de l’intérieur. L’instrumentalisation de l’opposition intérieure et la concertation entre les menaces extérieures et les rivalités intérieures sont des caractéristiques importantes de la guerre de quatrième génération.

Ce nouveau type de guerre permet aux grandes puissances d’assurer leurs objectifs sans qu’il y ait besoin pour elles de recourir au levier militaire, car des tactiques politiques, psychiques et médiatiques pourraient servir à faire l’essentiel.

Tel est l’exemple présumé du printemps arabe. En fait, ce printemps était préparé à l’avance de la part des Etats-Unis et des autres profiteurs. Mais cette histoire a commencé depuis longtemps mais nous étions plutôt dans un état de sommeil vu nos régimes politiques. Nous menions une vie sans sensibilisation, sans démocratie, sans rien. Des problèmes qui nous entourent de tous les côtés. Nous étions noyés par ces problèmes à tel point que nous ne voyons pas ou prévenons pas ce que l’Autre nous prépare. Nous souffrons vraiment de beaucoup de problèmes et même après les révolutions, ça va continuer. Le jeu n’a pas encore fini.

Mais les questions qui s’imposent sont les suivantes :

Jusqu’à quand nous allons continuer à être dépendants de l’Autre ? Quand allons-nous nous réveiller ? A qui la faute donc ? Est-ce la faute de notre place géographique au centre du monde ? Ou est-ce notre faute ? Puis-je voir le jour où nous mènerons une vie humaine comme les autres, autrement dit, les pays qui prétendent la Démocratie avec un grand « D » ?  Ou bien serons-nous toujours victimes de notre sort ? Sommes-nous des masochistes ? Nous ne voulons pas encore comprendre le message que nos pays sont en plein danger si nous allons continuer à tourner dans ce cercle vicieux ?

Vraiment notre état en tant que peuple du Moyen-Orient laisse à désirer.

En un mot, renverser les régimes sans intervention militaire directe : objectif de la guerre de 4ème génération. C’est ce que Condoleeza Rice a appelé le chaos créateur dans le temps mais tout le monde s’est foutu de ce qu’elle a dit, autrement dit, ne lui a ccordé aucune importance.

 De même, pour tout le continent africain. N’oublions pas que l’affaire de Boko Haram ne s’arrête pas seulement à l’enlèvement de 200 lycéennes par des terroristes. Non, il faut avoir de la vision de ce qui se déroule autour de nous. Cette affaire qui va nécessiter l’intervention de forces internationales, non pas pour libérer les filles innocentes, mais pour avoir d’autres intérêts à réaliser dans le pays. L’affaire ne va pas s’arrêter jusque là vu que nous vivons ou plutôt accepter de mener cette vie de paresse et de corruption, laissons par la suite répandre le terrorisme et par la suite en assumer les dégâts.


50 momies découvertes en Egypte

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Cette découverte, d’une ampleur exceptionnelle, est une surprise. Le ministère égyptien des Antiquités lui-même pensait que la Vallée des rois, qui concentre à de rares exceptions près les tombes de tous les pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties, avait dévoilé tous ses secrets.

Près de 50 momies ont été découvertes, ou des restes de momies, dans une « immense » nécropole, un groupe de sépultures rassemblées de manière assez monumentale, dans la province de Louxor, au sud de l’Egypte.

« L’immense nécropole contient des restes de momies qui pourraient être celles de membres de la famille régnante, en particulier des fils des rois Thoutmosis III et Thoutmosis IV de la XVIIIe dynastie », rapporte un communiqué du ministère égyptien des antiquités, selon l’AFP. Ces restes dateraient donc du XIVe et du XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Les fouilles ont été menées en collaboration avec une mission archéologique suisse de l’université de Bâle.


L’affaire Boko Haram : Quel message à transmettre au monde ?

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« Boko Haram est une menace majeure pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest et maintenant de l’Afrique centrale. […] La menace est grave, dangereuse, pour la région, l’Afrique et donc pour l’Europe », a martelé le chef de l’État français François Hollande au cours de la conférence de presse, à laquelle participaient les présidents nigérian Goodluck Jonathan, camerounais Paul Biya, nigérien Mahmadou Issoufou, béninois Boni Yayi et tchadien Idriss Deby. Des représentants de l’Union européenne, du Royaume-Uni et des États-Unis ont également participé aux réunions.

Le rapt des lycéennes ont jetté une lumière crue sur la violence d’un groupe islamiste armé dont les attaques sanglantes ont fait des milliers de morts, mais aussi sur la violence de l’armée nigériane et incurie gouvernementale, pointées du doigt par les plus proches alliés du Nigeria, Américains en tête.

Washington, qui a classé en novembre 2013 Boko Haram sur la liste des « organisations terroristes étrangères », et qui a mobilisé hommes et équipements pour aider à retrouver les lycéennes, a fustigé jeudi « la lenteur tragique et inacceptable » de la réponse du gouvernement nigérian face à la crise.

De fait, le président Goodluck Jonathan ne s’est ému du sort des jeunes filles que plus de 15 jours après leur enlèvement. Et la veille de sa venue à Paris, s’exposant à de nouvelles critiques internationales, il a annulé une visite annoncée à Chibok, la localité de l’Etat de Borno (nord-est) où s’est produit l’enlèvement.

 Plan d’action globale

Un plan d’action globale et régionale a été mis en place à court, moyen et long terme. Les différents États participant au mini-sommet ont notamment décidé de mutualiser leurs moyens de renseignement et leurs capacités opérationnelles.

Selon les conclusions finales du sommet, les différents chefs d’État présents ont décidé de cinq mesures immédiates : procéder à des patrouilles coordonnées, mettre en place un système de partage du renseignement, mettre en place des mécanismes d’échanges d’information sur les trafics d’armes et renforcer les mesures de sécurisation des stocks des armées, mettre en place des mécanismes de surveillance des frontières et créer une cellule de fusion du renseignement.

 Mais en dehors de ce qui se passe dans cette affaire, la question qui s’impose est la suivante : Quel message nous est-il transmis ?  Cette organisation purement terroriste ne constitue-t-elle pas un prétexte pour les étrangers à envahir le pays africain dans le but de mettre fin au terrorisme ? Nul ne peut nier que cette affaire terroriste n’est qu’une transmission d’une mauvaise image de l’islam. Mais je pense que l’affaire a d’autres arrière-fond et ne s’arrête pas seulement sur le rapt de 200 filles innocentes et les obliger à convertir en Islam.


Présidentielle : Record de participation des électeurs égyptiens à l’étranger

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La Commission électorale présidentielle de l’Egypte (CEP) a indiqué que plus de 10 pour cent des expatriés égyptiens dans 125 pays et a exercé le vote pour l’élection présidentielle.
Les envois de fonds diaspora égyptienne est l’une des principales sources de revenus en devises de ce pays, qui est en crise profonde due à une baisse du tourisme, un autre pilier de l’économie nationale, en difficulté pendant trois années de troubles politiques.
Résidents à l’étranger peuvent voter Egyptiens pendant quatre jours, du 15 au 18 mai inclus, et le vote dans le pays deux, 26 et 27 de ce mois dans une ambassade ou d’un consultat en présentant leur carte d’identité nationale ou passeport.
Quelque 53 millions de personnes sont admissibles à voter à la prochaine élection dans lequel il n’y a que deux candidats, l’ancien ministre de la Défense Abdel Fattah El Sisi, dans les sondages, et la gauche Hamdeen Sabahi.

Les estimations préliminaires montrent que plus de 145 mille Égyptiens de l’étranger ont voté, jusqu’à présent, à l’élection présidentielle, a affirmé vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (AE), Badr Abdel Aty.

Le vote a lieu dans le calme, a-t-il ajouté, précisant que les Égyptiens de l’étranger participent massivement à l’élection présidentielle, surtout que vendredi est un jour férié dans les pays arabes qui abritent un grand nombre d’électeurs égyptiens.

Les ambassades et les consulats d’Égypte à l’étranger déploient de gros efforts pour faciliter le vote, a signalé Abdel Aty.


L’Egypte à l’aube d’une présidentielle décisive pour son avenir

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Le scrutin, prévu les 26 et 27, mai doit doter le plus peuplé des pays arabes d’un nouveau président, onze mois après la révolution du 30 juin 2013 réclamant le départ de Morsi.

L’unique rival de M. Sissi, Hamdeen Sabbahi, une vieille figure de la gauche laïque égyptienne, avait créé la surprise en arrivant troisième à la présidentielle de 2012, remportée par M. Morsi. Il dit incarner les idéaux de la révolte de 2011, qui avait vu le départ du président Hosni Moubarak.

Mais ses chances apparaissent nulles face à M. Sissi, l’homme de loin le plus populaire d’Egypte. Alors chef de la toute puissante armée, M. Sissi avait invoqué les millions d’Egyptiens descendus dans la rue pour réclamer le départ du président Morsi, accusé d’accaparer le pouvoir au profit des Frères musulmans et de vouloir islamiser de force la société. Le maréchal à la retraite est vu comme celui qui saura rétablir la sécurité dans le pays, théâtre de violences meurtrières quasi quotidiennes.

Pour les Egyptiens, nostalgiques de la figure de Nasser, c’est l’armée, en grande partie sous sa houlette, qui a chassé les Anglais d’Egypte, refusé de céder face aux grandes puissances, nationalisé le canal de Suez et fait revenir le Sinaï dans le giron de la patrie. « L’armée est aussi la fille du peuple, au service du peuple, selon Sophie Pommier, spécialiste de l’Egypte. Ses chefs peuvent être des personnes de condition modeste au départ, qui doivent leur ascension à leur seuls mérites (contrairement aux dynasties d’hommes d’affaires) : le peuple peut donc s’y identifier; elle représente pour tous un espoir de réussite sociale, la possibilité de sortir de sa condition. »